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16 octobre 2005

Le vieux cheval au travail Si vous êtes à

Le vieux cheval au travail

breton02

Si vous êtes à l’écoute de votre cheval, c’est lui qui vous fera savoir de quoi il est encore capable. Certains chevaux  de plus de 20 ans participent encore à des compétitions avec enthousiasme et brio et il est inutile de les priver de ce plaisir à travailler.

En effet, les deux critères qui nous permettent de dire qu’un cheval est encore en état de travailler sont : une attitude positive et de l’enthousiasme à la tâche.

Chaque cheval réagira différemment au poids des ans, l’un sera complètement apathique et de se déplacera que si on l’y oblige, l’autre se prêtera de bonne grâce à toutes les activités qui lui sont proposées. Méfiez-vous néanmoins des chevaux trop "généreux" qui préfèreront s’effondrer sous vous plutôt que de s’arrêter (on retrouve ce genre de chevaux essentiellement parmi les "chevaux près du sang" et ils nécessitent une gestion toute particulière et une vigilance accrue de leur propriétaire).

Les auspices les meilleures pour une carrière longue et satisfaisante pour les deux parties sont : une bonne conformation du cheval et des soins appropriés tout au long de sa vie.
Un cheval aux aplombs défectueux boitera plus vite qu’un autre, de même qu’une blessure encourue dans ses jeunes années peut handicaper un cheval vieillissant. Le cheval qui n’a pas été débourré trop tôt, qui n’a pas été surexploité en compétition et dont tous les besoins ont été remplis pendant toute la durée de sa vie (nourriture, ferrure, vermifuges, vaccins) a toutes les chances de rester vaillant même à un âge avancé.

A quoi faut-il faire attention dans le travail du cheval âgé

Tout d’abord sa dentition doit être vérifiée régulièrement. Une dentition déficiente, une inflammation de la bouche peuvent être empirées par l’action du mors. Le cheval souffre et ne parvient plus à travailler dans de bonnes conditions.

Le cheval doit être nourri conformément au travail fourni. Là c’est surtout ‘l’œil du maître’ qui joue un rôle prépondérant. Le cheval ne doit pas être trop gros pour ne pas surcharger un appareil locomoteur fragile mais doit recevoir suffisamment d’énergie pour effectuer le travail qui lui est demandé.

Comme tout être vieillissant, le cheval en prenant de l’âge devient de plus en plus "raide", une bonne détente est donc obligatoire avant chaque travail "sérieux", de même qu’une bonne récupération active est indispensable après tout effort. Sur une heure comptez 20 minutes de détente, 20 minutes de travail réel et 20 minutes de récupération.
Si l’activité a été intense, pensez à refroidir votre cheval, à le bouchonner et à lui placer des bandes de repos pour qu’il goûte à un repos bien mérité, s’il a beaucoup transpiré une bonne couverture le préservera des coups de froid.

Le cheval âgé est moins résistant aux conditions extrêmes que ses congénères plus jeunes, soyez donc particulièrement prudents en cas de forte chaleur (pensez à rafraîchir le cheval à l’arrivée ou mieux encore ne le montez qu’aux heures fraîches), en cas de froid intense (bon échauffement, travail restreint, couvre rein) et même en cas de situations particulièrement stressantes. Le vieux "routier" de concours, ne paniquera plus au son de la musique, des micros et au milieu de l’effervescence générale, voilà les avantages de l’âge et de l’expérience mais il vaut mieux ne pas confronter un cheval inexpérimenté à une situation de stress, elle le ferait inutilement souffrir.

Voici donc quelques conseils généraux sur le travail du cheval d’âge. Chaque cas étant particulier je ne peux que vous recommander d’être encore plus à l’écoute de votre partenaire et d’adapter les exercices à ses capacités ou tout simplement à sa "forme" du jour.

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8 octobre 2005

Les crevasses Loin d'être bénignes, les crevasses

Les crevasses

Loin d'être bénignes, les crevasses sont des pathologies à prendre au sérieux. Mal ou tardivement soignées, elles peuvent avoir de graves complications. Mais, rassurez-vous, elles peuvent être aussi facilement évitées.

Que sont-elles?
Les crevasses sont des inflammations de la peau au niveau du creux du paturon. Analogues aux gerçures chez l'homme, elles sont occasionnées par le froid, l'humidité et la boue. Elles apparaissent donc à l'automne et en hiver. Dans cette zone du paturon, la peau est en effet très fragile et facilement irritée. Une fois agressée, elle commence par rougir, se dessécher et craqueler. Si rien n'est fait, une plaie apparaît et l'infection s'installe. Dans les cas les plus graves, le cheval se met à boiter.

Comment les éviter ?
Parce qu'il vaut toujours mieux prévenir que guérir, tout soigneur doit savoir comment mettre tous les atouts de son côté pour que son cheval ne soit jamais atteint de crevasses, qui sont des infections douloureuses et souvent longues à guérir. Après le travail en extérieur, il doit tout d'abord nettoyer cette région du paturon en la rinçant pour éliminer les traces de boue et, ensuite, l'essuyer soigneusement afin de bien sécher la peau. 
     crevasses

Les fanons, ces longs poils que les chevaux ont à l'arrière des paturons, ne doivent jamais être tondus. Ils forment en effet une sorte de gouttière qui permet à l'eau de s'écouler le long du pied. Le soigneur peut pour finir appliquer avant chaque sortie un corps gras (vaseline, saindoux, produit à base d'huile, etc.) dans le creux du paturon afin de protéger préventivement la peau des agressions extérieures.

Comment les soigner ?
Prises à temps, lorsque la peau est seulement craquelée, les crevasses se soignent très bien. Il suffit d'appliquer les mêmes corps gras que précédemment pour assouplir et régénérer la peau. Mais lorsqu'une infection s'est développée, le traitement est différent. Il faut d'abord couper les poils du paturon afin de pouvoir soigner la plaie en toute commodité. Cette plaie doit être nettoyée à l'eau chaude et au savon antiseptique. Après avoir correctement rincé et séché, le soigneur peut enfin appliquer une crème antiseptique et émolliente. Le cheval devra par la suite être remis légèrement au travail (et seulement sur un sol propre) pour que la peau du paturon, sans cesse sollicitée lors des mouvements du cheval, cicatrice plus rapidement.

Attention, en cas de boiterie ou de plaie profonde et étendue, il faut faire appel à un vétérinaire qui prescrira un traitement plus efficace.

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8 octobre 2005

Apprendre à longer La technique du travail à la

Apprendre à longer

La technique du travail à la longe devrait être connue de tout cavalier. Elle est en effet capitale à tous les stades de dressage d'un cheval.

A quoi ça sert ? : Le travail à la longe est tout d'abord utilisé dans le débourrage des poulains qui apprennent ainsi à travailler aux trois allures et à obéir à la voix. Il permet ensuite de muscler les jeunes chevaux, notamment grâce à l'utilisation d'enrênements, de les assouplir sur le cercle et de les cadencer. Par la suite, le travail à la longe demeure la meilleur méthode pour échauffer un cheval adulte avant un travail monté ou pour le travailler lorsqu'il ne peut pas être monté, que ce soit par manque de temps de son cavalier ou à cause de blessures au garrot ou au passage de sangle. Cette technique peut aussi être utile pour détendre des chevaux un peu chauds et pour initier un animal au saut.

Où longer ? : Pour longer dans de bonnes conditions, mieux vaut se rendre dans un endroit calme, bien connu du cheval. L'idéal est de disposer d'un rond de longe clos. Dans le cas contraire, il peut être utile de délimiter un espace de travail dans la carrière ou le pré en s'aidant de chandeliers et de barres, afin que le cheval soit moins tenté de fausser compagnie à son longeur...

Pendant combien de temps ? : S'il s'agit du seul travail du cheval pour la journée, la séance de longe durera d'une demi-heure à trois-quarts d'heures, bien entendu en répartissant le temps entre les deux mains. Mais si le cheval doit être ensuite travaillé sous la selle, une séance d'un quart d'heure est suffisante.

Quel équipement pour le cheval ? : Beaucoup de dresseurs considèrent qu'un cheval ne doit être longé qu'en caveçon. Ce qui est sûr, c'est que ce système devrait être utilisé pour tous les jeunes chevaux. Le caveçon est une sorte de licol dont la muserolle est rembourrée afin que la pièce métallique, destinée à attacher la longe, qui s'y trouve ne vienne blesser le cheval au niveau du chanfrein. Il doit être parfaitement ajusté : trop serré, l'action exercée sur le chanfrein devient violente ; trop lâche, il risque de frotter contre le chanfrein et d'occasionner des blessures ou de glisser sur les naseaux et de gêner la respiration. Les ordres du longeur deviennent de plus imprécis.

Le cheval peut aussi être longé en licol. Mais ce dispositif est à réserver à des chevaux particulièrement calmes car il ne permet d'exercer qu'un contrôle très réduit sur le cheval.

Le cheval peut enfin être longé en filet. Mais pour protéger sa bouche et reporter la tension de la longe de manière identique sur les deux côtés de l'embouche afin que le mors reste en place, mieux vaut utiliser une alliance de longe, dont l'intérêt est aussi d'éviter les manipulations lors des changements de main. C'est une pièce en cuir ou en nylon, dotée d'un mousqueton à chaque extrémité et d'un anneau au milieu. Elle s'attache sous la barbe du cheval, chaque mousqueton se fixant sur un anneau du mors. La longe s'attache quant-à-elle sur l'anneau du milieu.

Sinon, il faut attacher la longe au filet de la manière suivante. Le mousqueton est fixé sur l'anneau du mors du côté opposé à la main à laquelle tourne le cheval. La longe passe ensuite par dessus la têtière, puis dans le deuxième anneau du mors, qui reste ainsi à sa place même si le cheval se met à manifester sa joie de vivre un peu trop vigoureusement.

La séance de longe est l'occasion idéale pour utiliser un enrênement afin de muscler et d'assouplir le cheval (voir notre rubrique " équipement "). Un surfaix, posé sur un pad de garrot ou un tapis de selle, est alors obligatoire pour y fixer les enrênements. Mais le cheval doit être d'abord correctement échauffé aux deux mains avant de fixer un quelconque enrênement.

Le cheval doit être pour finir équipé de protections, guêtres et protège-boulets notamment.

Quel matériel pour le longeur ? : Solide corde de coton ou de nylon d'une dizaine de mètres, la longe est l'outil indispensable. Le longeur la tient des deux mains : la main du côté où tourne le cheval bien sûr, mais aussi l'autre qui recueille l'extrémité de la corde lovée en huit. Attention, il ne faut jamais laisser une boucle enserrer la main, au risque d'une grave blessure si le cheval se met à tirer brutalement.
Aide artificielle utilisée en complément de la voix, la chambrière est un long fouet d'environ deux mètres. Elle est tenue par la main qui porte le surplus de longe. Au repos, elle est placée derrière le longeur, traînant à terre. Elle ne doit être employée que par des attouchements légers, une torsion du poignet suffisant à la ramener vers l'arrière-main du cheval. Comme ce dernier voit très bien derrière lui, ce simple mouvement suffit à le remettre en avant sans qu'il ait besoin d'être touché. Mais la chambrière ne doit pas être placée en permanence derrière le cheval, au risque qu'il ne s'affole ou ne se blase.

Dernier outil indispensable : les gants, pour éviter que le longeur ne se brûle les mains avec la longe en cas de forte traction sur la corde. Il ne doit à l'inverse jamais porter d'éperons, ces derniers pouvant s'accrocher dans la longe.

Comment s'y prendre ? : Le longeur doit se positionner au niveau de l'arrière-main du cheval pour l'inciter à se porter en avant et le canaliser. Il ne doit surtout pas se tenir au niveau de l'avant-main pour ne pas gêner le mouvement du cheval qui risquerait alors de s'arrêter, de reculer ou de faire demi-tour. Le cheval va se déplacer sur un cercle d'environ quinze mètres de diamètre, tandis que le longeur va décrire un petit cercle afin de rester toujours au niveau de l'arrière-main Durant le travail, ce dernier est amené à associer deux aides : la voix et la chambrière.

Le cheval est tout à fait capable de reconnaître des mots courts, surtout s'ils sont associés à une intonation bien précise. On utilise généralement une intonation sèche pour les transitions montantes (" galop ! ") et une intonation douce (" Oohh paas ") pour les transitions descendantes. Un appel de langue ou un " allez " énergique permettent d'accélérer le mouvement en avant. Le mot " viens " permet d'attirer le cheval vers soi, pour les changements de main par exemple ; tandis qu'un simple " holà " permet d'obtenir un arrêt. L'usage de la voix doit néanmoins être réduit au strict nécessaire pour éviter que le cheval finisse par s'en désintéresser et les ordres employés doivent toujours être les mêmes, sous peine de voir le cheval ne plus rien y comprendre.

La chambrière est là pour intervenir en renfort. Pour mettre le cheval en avant, il suffit de la diriger vers sa croupe. Pour inciter le cheval à tendre sa longe et à s'éloigner du centre du cercle, il faut la pointer vers la sangle.
A partir du moment où cheval et longeur sont capables de se déplacer correctement sur le cercle, des variations peuvent être apportées dans le travail. Il est alors temps de se lancer dans l'agrandissement et le rétrécissement du cercle, mais aussi le déplacement du cercle aux quatre coins du manège.

Que faire en cas de problème ? : Lors du travail à la longe, le cheval doit être équilibré, cadencé et attentif. Il doit tendre sa longe de lui-même sans tirer, ni se coucher sur le cercle.
Pourtant, deux types de difficulté apparaissent fréquemment :
le cheval ne tend pas sa longe. Ce problème est généralement dû à un défaut d'impulsion. Le longeur doit donc rappeler son cheval à l'ordre en s'aidant de la voix. Si cela nous suffit pas, il ne doit pas hésiter à utiliser la chambrière en la pointant, comme nous l'avons déjà vu, vers la sangle. Pour repousser le cheval vers l'extérieur, il peut aussi exercer des ondulations horizontales sur la longe, tout en ayant à l'esprit que des tractions brutales provoqueraient une vive douleur.
le cheval tire sur sa longe. Le seul moyen qui s'offre au longeur pour empêcher son cheval de l'entraîner aux quatre coins du manège est, outre la nécessité de délimiter un rond de longe relativement réduit, de rompre le point d'appui qu'il lui donne. Il doit donc agir avec la longe comme il le fait avec des rênes, c'est à dire jouer dans ses doigts. Cette solution a aussi pour avantage de décontracter le cheval dans sa bouche.

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6 octobre 2005

L e s 3 a l l u r e s p r i n c i p a l e s d u c

L e s 3 a l l u r e s p r i n c i p a l e s d u c h e v a l

Le Pas:

Une vitesse d'environ 110 mètres/minute, soit 6 à 7 kilomètres/heure. Le pas est une allure marchée, symétrique, à 4 temps égaux .

Le Trot:

Une vitesse d'environ 240 mètres/minute, soit 14 à 15 kilomètres/heure. Le trot est une allure symétrique, sautée à 2 temps égaux où le cheval progresse par bipèdes diagonaux.

Le Galop:

Une vitesse d'environ 400 à 450 mètres/minute, soit 20 à 30 kilomètres/heure. Le galop est une allure sautée, dissymétrique, à 3 temps suivis d'une phase de projection.

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6 octobre 2005

Le dressage Dresser, c'est apprendre à un animal

Le dressage

Dresser, c'est apprendre à un animal des execrices, des tours ou les bonnes manières. Dans ce sens, le dressage est la base de toutes les autres activitées équestres. Après le debourrage, les chevaux sont dréssés à obéïr aux aides, à avancer après une pression de jambes, à s'arreter à la fermeture des doigts sur les rênes... Que tu aimes sauter des obstacles, jouer aux pony-games ou te promerner dans la campagne tu as besoin d'entretenir cette obéissance et de la perfectionner !
On appelle travail sur le plat ou dressage ces execrices qui visent à maintenir les montures à l'écoute des aides, mais aussi à renforcer et assouplir leur musculature. Dès que tu réalise un cercle, un arrêt, quand tu allonges ou ralentis le galop, tu fais du dressage...sans même le savoir ! D'ailleurs, à l'origine, le dressage visait à rendre les chevaux obéissants...pour la guerre ! Les voltes, les pirouettes, les allongement et ralentissements rapides d'allures éxécutés en manège par les écuyers préparaient à esquiver les attaques ennemis.

De nombreuses figures de dressage actuelles sont directement issues de ces airs de la Renaissance. A la cour des rois, les carroussels mettaient en valeur les qualités artistiques des cavaliers et montures. Ces ballets équestres de l'école de Versailles étaient réputés dans toute l'Europe. Ensuite de grands maîtres ont édicté, grâce à leur experience, les principes fondamentaux de dressage... qui sont toujours d'actualité !
De nos jours, le dressage est une discipline olympique comme le saut d'obstacles et le concours complet. Le cavalier et sa monture exécutent sur une carrière reglementaire des figures imposées plus ou moins complexes. Des juges attribuent une note pour chaque mouvement réalisé ainsi que des notes d'ensemble sur l'impulsion, la soumission du cheval ou la position du cavalier et l'emploi de ses aides. Ce jugement permet de progresser encore... pour la prochaine épreuve !
Les RLM et kürs sont des reprises libres en musique. Le cavalier choisit l'enchainement des figures ainsi qu'une musique qui met en valeur les mouvements de sa monture. Le couple semble danser en rythme : c'est grandiose ! Il existe de nombreux niveaux Grand prix, selon la difficulté et la combinaison des mouvements. Tu trouveras certainement celle qui te convient.

Pour dresser ton cheval, tu dois respecter certains principes établis par de grands écuyers français, mais toujours forts utiles!
Débute toujours par des exercices simples avant ceux plus complexes pour encourager et mettre en confiance ta monture.
Demande peu à chaque fois et récompense beaucoup tout progrès. Ton cheval se fera un plaisir de réussir tes execrices..pour quelques friandises de plus !
Entrecoupe toutes les actions de périodes de décontraction au pas, rênes longues.
Ton cheval enregistre toutes les acyions, bonnes ou mauvaises. Tu dois demeurer juste et cohérent pour obtenir des progrès.

Texte venant du magasine Cheval Star, réécrit par Stanley

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6 octobre 2005

..::L Hiver::.. Moi, froid...jamais?! Ses petits

..::L Hiver::..

Moi, froid...jamais?!
Ses petits sabots rond enfoncés dans la neige, des minis stalactites accrochées à sa crinière, les vibrisses enrobées de givre, ton cheval est parfaitement heureux. Il fait des cabrioles de joie - le genre de bonds que tu ne le verras jamais faire l'été, quand il reste à somnoler sous un arbre, accablé par la chaleur et harcelé par les mouches.
Oui, l'hiver, c'est la saison royale pour les chevaux et plus encore pour les poneys. Leur poil d'hiver les protège des intempéries et leur dynamisme est au top!
Evidemment, ce tableau idyllique, c'est celui du cheval au pré...et non tondu. Lorsque le cheval travaille, les choses se gâtent. Ce poil d'hiver si efficacement mis au point par la nature va se transformer en ennemi : le cheval transpire plus que la normale. Une fois humide, ce fameux duvet met beaucoup de temps à sécher. Le vendtre et le dessous de la gorge restent humide durant plusieurs heures. Pas fameux pour la santé : le cheval risque des angines, des rhumes, des coliques...
Moralité : il faut tondre. Mais alors, le cheval, immobile dans une écurie est privé de sa protection naturelle et risque, pour le coup, d'avoir vraiment froid. Solution : lui mettre une couverture - en somme, un poil d'hiver qui s'enlève lorsqu'il travaille ! mais on a souvent tendance à trop couvrir le cheval. Une erreur fréquente consiste à raisonner pour lui comme s'il s'agissait de nous-mêmes. Or il est beaucoup moins frileux ! Si tu devais passer la nuit dans son écurie, il te faudrait au moins deux gros anoraks. Mais le cheval, lui, se contente d'une seule couverture ; lui en mettre deux risque de l'incommoder, voire de le fragiliser. Les chevaux trop couverts s'affaiblissent et sont moins résistants aux affections microbiennes.

Texte du magasine Cheval Star Réecrit par Stanley

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